entre argentique et numérique, la mémoire d'un instant ®
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La photographie est un court métrage qui dure le temps que veut bien lui accorder le visiteur. Si le regard y est retenu, alors chacun y découvre ses propres sensations indépendamment de l’auteur et parfois un brin d’histoire selon son imaginaire ou ses propres souvenirs. Une photographie n'est pas la réalité que le spectateur veut parfois lui prêter. Sans odeur ni son, isolée du véritable contexte de la scène du monde elle est comme une petite phrase sortie d’un roman. Elle est l'idée subjective qui trotte dans la tête du voleur d’images. Daniel Blaise
Pourquoi le N&B ? merci de m'avoir posé la question !
Le N&B permet de « raconter » quelque chose (pas forcément une histoire d'ailleurs). Une atmosphère se raconte à travers une photographie tout comme à travers un roman ou un poème.
Je retrouve dans le N&B l'atmosphère des films néo-réalistes italiens des année 60 ou plus près de nous celle de « la nouvelle vague » de la même décennie. D'une certaine façon disons que je m'y retrouve.
Par ailleurs dans ma série « Expressionnisme » (voir la rubrique dans la colonne de droite) je peux flirter avec la noirceur de l’Expressionnisme allemand que j'affectionne particulièrement d'autant qu'il est l'opposé du néo-réalisme cité plus haut. Nous sommes tous ambivalents et faits d'oppositions.
Le N&B chez moi est le seul fil conducteur que je puisse avoir pour passer du néo-réalisme à l'onirisme en utilisant des scènes courantes (lorsqu'il y a des mises en scènes je ne fais que photographier des séquences réelles – jeux de rôles ou autres).
Dans la série « Les Autres » je photographie des personnages artificiels (destinés à nous ressembler) qui nous dérangent dans leur immobilité. Ils nous regardent, parfois nous fixent. Il y a là un côté onirique que la couleur (on y arrive) transformerait en simple catalogue de mannequins. Pour cette photographie la couleur ferait perdre l'aspect insolite du personnage et de la situation.
La couleur à mon sens « pollue » ce type de lecture d'image. J'ai donc exclu de mon blog (parfois à contre-coeur mais toutefois sans regrets) les photographies qui n'avaient de justification que par la couleur. Je ne dis pas qu'une image où la couleur est prédominante est une photo sans valeur, la couleur a sa propre valeur, ses codes, elle renforce souvent un message ou une esthétique, elle peut à elle seule justifier une prise de vue, d'ailleurs certains le font très bien.
Donc pas de malentendu : j'aime la couleur et j'admire bien des artistes-photographes qui s'expriment par elle.
Je l'imagine bien en couleur, celle-là ! - Pourquoi, fallait pas ?
Pourquoi le N&B ? merci de m'avoir posé la question !
Le N&B permet de « raconter » quelque chose (pas forcément une histoire d'ailleurs). Une atmosphère se raconte à travers une photographie tout comme à travers un roman ou un poème.
Je retrouve dans le N&B l'atmosphère des films néo-réalistes italiens des année 60 ou plus près de nous celle de « la nouvelle vague » de la même décennie. D'une certaine façon disons que je m'y retrouve.
Par ailleurs dans ma série « Expressionnisme » (voir la rubrique dans la colonne de droite) je peux flirter avec la noirceur de l’Expressionnisme allemand que j'affectionne particulièrement d'autant qu'il est l'opposé du néo-réalisme cité plus haut. Nous sommes tous ambivalents et faits d'oppositions.
Le N&B chez moi est le seul fil conducteur que je puisse avoir pour passer du néo-réalisme à l'onirisme en utilisant des scènes courantes (lorsqu'il y a des mises en scènes je ne fais que photographier des séquences réelles – jeux de rôles ou autres).
Dans la série « Les Autres » je photographie des personnages artificiels (destinés à nous ressembler) qui nous dérangent dans leur immobilité. Ils nous regardent, parfois nous fixent. Il y a là un côté onirique que la couleur (on y arrive) transformerait en simple catalogue de mannequins. Pour cette photographie la couleur ferait perdre l'aspect insolite du personnage et de la situation.
La couleur à mon sens « pollue » ce type de lecture d'image. J'ai donc exclu de mon blog (parfois à contre-coeur mais toutefois sans regrets) les photographies qui n'avaient de justification que par la couleur. Je ne dis pas qu'une image où la couleur est prédominante est une photo sans valeur, la couleur a sa propre valeur, ses codes, elle renforce souvent un message ou une esthétique, elle peut à elle seule justifier une prise de vue, d'ailleurs certains le font très bien.
Donc pas de malentendu : j'aime la couleur et j'admire bien des artistes-photographes qui s'expriment par elle.