entre argentique et numérique, la mémoire d'un instant ®
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La photographie est un court métrage qui dure le temps que veut bien lui accorder le visiteur. Si le regard y est retenu, alors chacun y découvre ses propres sensations indépendamment de l’auteur et parfois un brin d’histoire selon son imaginaire ou ses propres souvenirs. Une photographie n'est pas la réalité que le spectateur veut parfois lui prêter. Sans odeur ni son, isolée du véritable contexte de la scène du monde elle est comme une petite phrase sortie d’un roman. Elle est l'idée subjective qui trotte dans la tête du voleur d’images. Daniel Blaise
Non, ce n'est pas une photo du fameux clair de lune que l'on peut voir ces temps-ci avec son rapprochement exceptionnel. Donc, pas de scrupules Serge, vos photos de clair de lune ne sont pas « médiocres », elles ne peuvent être mieux avec nos appareils photos, y compris le mien.
Ce qui m'intéresse dans la photographie c'est une forme de transfiguration du réel et non sa restitution. Cette transfiguration commence avec le cadrage qui isole le cliché de la réalité des choses et continue avec le travail des lumières et des contrastes (à condition d'avoir une bonne image de départ évidemment – ici les lumières du soleil levant sur la Vallée du Loir). Le passage au Noir et Blanc participe à cette bascule, c'est pourquoi mon blog est uniquement monochrome. Ce qui m'intéresse est le flottement entre le réel (la lumière bien réelle sur le village du fond et les rayons de lumière) et l'imaginaire. Nous sommes ici entre jour et nuit et ne savons pas très bien si c'est l'un ou l'autre.
Le thème « J'irai par les chemins... » paraphrasant le poème de Rimbaud est une démarche que je suis depuis toujours, des chemins de la vie à travers la nature et l'onirisme. Cela me rappelle l'époque de mon adolescence où je partais en auto-stop parcourir l'Espagne et ses paysages somptueux, dormant dans les champs et les maisons abandonnées. Je retrouve parfois dans mes clichés les lumières de mes pérégrinations.
Bien mieux que toutes nos photos - ratées - de lune qui n'y est pas !
Non, ce n'est pas une photo du fameux clair de lune que l'on peut voir ces temps-ci avec son rapprochement exceptionnel. Donc, pas de scrupules Serge, vos photos de clair de lune ne sont pas « médiocres », elles ne peuvent être mieux avec nos appareils photos, y compris le mien.
Ce qui m'intéresse dans la photographie c'est une forme de transfiguration du réel et non sa restitution. Cette transfiguration commence avec le cadrage qui isole le cliché de la réalité des choses et continue avec le travail des lumières et des contrastes (à condition d'avoir une bonne image de départ évidemment – ici les lumières du soleil levant sur la Vallée du Loir). Le passage au Noir et Blanc participe à cette bascule, c'est pourquoi mon blog est uniquement monochrome. Ce qui m'intéresse est le flottement entre le réel (la lumière bien réelle sur le village du fond et les rayons de lumière) et l'imaginaire. Nous sommes ici entre jour et nuit et ne savons pas très bien si c'est l'un ou l'autre.
Le thème « J'irai par les chemins... » paraphrasant le poème de Rimbaud est une démarche que je suis depuis toujours, des chemins de la vie à travers la nature et l'onirisme. Cela me rappelle l'époque de mon adolescence où je partais en auto-stop parcourir l'Espagne et ses paysages somptueux, dormant dans les champs et les maisons abandonnées. Je retrouve parfois dans mes clichés les lumières de mes pérégrinations.